Écrits

POÉSIES

Henri Lindegaard fut Poète dans tout son être, et dans toute son expression orale et écrite.  En matière d'écrits il est surtout connu par La Bible des Contrastes: Meditations par la plume et le trait, dont les textes sont des vrais poèmes en prose.  

Mais il a aussi écrit des poèmes en bonne et due forme, voir par exemple, ci-dessous, Je dédie ce poème à ceux qui ont souffert, retrouvé dans ses papiers à sa mort, et publié dans la deuxième édition de La Bible des Contrastes.

Le poème a aussi paru, écrit de la main de Lindegaard, dans un numéro de la revue "Foi et Vie" qui lui a été entièrement consacré.

Pour lire les autres articles publiés dans ce numéro de "Foi et Vie", cliquez sur le lien suivant:

"Foi et Vie" Volume XCVI #3 Juillet 1997.  L'inscription en est gratuite. 





Je dédie ce poème à ceux qui ont souffert

à ceux qui sont nés sans qu'on les ait voulus

à ceux qui ont grandi dans un foyer éteint

à ceux qui ont frappé des portes verrouillées

à ceux qui s'embarquèrent sans un regard d'ami

à ceux qui ont ramé des naufrages sans fin

à ceux qui ont semé sans espoir de moisson

à ceux qui ont aimé sans entendre un écho

à ceux qui ont porté le poids d'un lourd secret

à ceux qui se sont tus au mépris des souffrances

à ceux qui ont souffert par manque de paroles

à ceux qui sans paroles ont su donner leur vie

à ceux qui ont vécu sans laisser une trace

à tous ceux-là et bien d'autres je dis :

- « Salut ! »

Henri Lindegaard, 1996

Retrouvé sur https://www.evangile-et-liberte.net/elements/numeros/172/articles.html


PRÉDICATIONS

De 1947 à 1990 quand il a pris sa retraite, Henri Lindegaard a écrit toutes ses prédications à la main, de sa belle écriture régulière et pleine.  Il avait élaboré un système de signes et ponctuations qui montre qu'il faisait très attention à la cadence, au rythme, au débit de la prédication.  Au courant de toutes ces années il a forcément repris le même sujet plusieurs fois, et chaque fois il retravaillait son texte, ou abordait le sujet d'un angle différent. Au courant des années, son style a beaucoup évolué, et son écriture s'est réduite de plus en plus à l'essentiel, avec une économie de mots. Tout ce travail de recherche a abouti  aux textes de La Bible des Contrastes, qui sont en même temps méditations, prédications, et poèmes.

Les prédications sont devenues progressivement plus courtes. Peut-être le temps prévu pour la prédication dans l'ordre du culte a diminué? En effet, d'après son ami et collègue le Pasteur Jean-Christophe Muller, dans le passé les prédications devaient durer 30 minutes, et si le prédicateur en faisait moins, on disait que c'était du bâclé, qu'il ne s'était pas donné  de la peine. Depuis les années 70 c'est passé à 15 minutes, et si on en fait plus, les gens partent.

Muller a aussi décrit des prêches de Lindegaard en 1977 - 1979 à Alès dans la Salle de la Maison du Protestantisme, où il construisait au fur et à mesure de la prêche un dessin qui illustrait le texte. Le dessin évoluait et devenait de plus en plus élaboré en fonction de ce qui se disait.  Voir aussi Jérôme Cottin, Henri LINDEGAARD, pasteur et peintre (1925-1996). 

Dans le dossier des prédications de 1947 on retrouve une prédication qui avait reçu la note de 18/20 avec un commentaire du professeur, qui commence par « Excellent ! ».

Lindegaard tenait un cahier où était noté par année le titre de chaque prédication, avec la date, les cantiques qui l'accompagnaient, le nom des localités où il l'avait prêchée et le nombre des paroissiens.

La prédication ci-dessous fut donnée à Vézénobres en 1974, sur Luc 7: 28-35, et a paru de façon posthume sur un numéro de Foi et Vie qui lui a été entièrement consacré.

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