Henri Lindegaard :

La Bible des contrastes - dessins et textes

Par-dessus bord (3, 29)

Cette page, ainsi que celles intitulées « Dessins » et « Portée », a pour but d'illustrer, par des exemples, la portée de La Bible des Contrastes et son actualité, plus de 30 ans après sa première publication.

Voici une sélection de dessins et de textes, choisis parmi ceux qui ont été reproduits sur Internet et ailleurs. Chaque reproduction est identifiée par un numéro de référence, avec les sources regroupées en bas de page, de la plus récente à la plus ancienne.

            Alléluia (1, 5, 25A, 32, 33)

Que le premier accord de ce trio
dise au Seigneur :
- Alléluia ! 

Unis dans une seule symphonie,
en lignes droites et en lignes rondes,
pour toi, Seigneur, nous jouerons
le chant du monde
au rythme de ton amour.

À travers ma flûte argentine,
le souffle chaud de ma poitrine
deviendra un chant d'oiseau,
le vol d'un bourdon sur la treille,
le rire d'un nourrisson qui s'éveille
et le vent glissant sur la colline aux premières lueurs
du matin.

De mon petit violon
et de mes doigts agiles,
jailliront les perles d'une fontaine,
les caresses de ceux qui s'aiment,
les pleurs des enfants que l'on tue
et le vent glissant sur la colline
dans la chaleur de midi.


Avec mon gros violoncelle
et la vigueur de mon archet,
je dirai les soupirs de celles qu'on délaisse,
les gémissements des bêtes sous-marines,
le souffle rauque de ceux qui vont mourir
et le vent glissant sur la colline
quand vient la nuit.

Seigneur,
que cette vie est belle et digne d'être jouée
avec ses blanches et ses noires,
ses départs et ses arrêts,
ses murmures et ses cris,
ses espoirs et ses regrets,
ses rires et ses pleurs,
ses vides et ses pleins,
son début et sa fin.

Merci de nous l'avoir donnée.
Que la dernière note à l'unisson,
avant que vienne le silence, te dise :
                       - Alléluia !

Troublée par la Parole (2, 20, 36)

Comme celui qui dans le Temple annonce le pardon,
le messager de la promesse apparaît à la porte du quotidien.
 
Et la porte se remplit de lumière.

Pas d'ailes pour cet ange, mais des bras chargés d'ombre. 
   - "Je te salue, toi à qui une grâce a été faite. 
       Le Seigneur est avec toi."

Elle est gracieuse, la jeune fille agenouillée. 
Un nœud à ses cheveux car elle est fiancée.

Marie recule la tête un peu, car elle est troublée par la parole: 
   - "Tu deviendras enceinte et tu enfanteras un fils." 

Une main questionne :
    - "Comment cela se fera-t-il ?
        Je ne connais point d'homme."
    - "Rien n'est impossible à Dieu."

Une main accepte:
   - "Je suis la servante du Seigneur,
       qu'il me soit fait comme tu l'as dit."


Une ligne qui s'incline
(10, 13)
et traduit en italien (2, 4, 14)

Peu à peu, la ligne s'incline
sous la pesanteur de la gloire.

Verticale d'abord,
elle devient le bâton d'un voyageur,
le bâton de Joseph, cet homme lumineux
qui, dans la foi, surmonte l'incertitude.
Car il tend l'oreille et il entend
une voix d'en haut qui le rassure
- "Ne crains pas de prendre avec toi
Marie ta femme,
car l'enfant qu'elle a conçu
vient du Saint Esprit."

La ligne s'incline encore,
devient les barreaux d'une mangeoire
c'est parmi les animaux
que naît le roi de l'univers.



La ligne s'incline encore,
devient une femmme fatiguée ;
fatiguée d'avoir marché longtemps,
d'avoir cherché longtemps un lieu
pour accoucher d'un fils,
son premier-né.

La ligne s'incline encore vers une crèche,
devient un enfant couché, emmailloté,
déjà les bras ouverts, déjà lié de bandelettes.

 - "Ô mon fils,
     seras-tu mis en croix
     et déposé dans un tombeau ?
     Mettras-tu dans ce trou noir une                        lumière ?"

Peu à peu la ligne verticale devient horizontale.
Et c'est ainsi, sous la pesanteur de sa gloire,
que Dieu devient homme.


          Un ange leur apparut (2, 35, 36, 37) 

"Il y avait dans cette contrée des bergers
qui passaient la nuit dans les champs
pour garder leur troupeau.
Un ange leur apparut
et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux."

Poursuivi par son frère, Jacob, fatigué, s'était couché ; 
il avait mis sa tête sur une pierre et s'était endormi.
Alors une échelle était apparue qui reliait le ciel et la terre,
des anges montaient et descendaient.
Et il avait reçu cette promesse :
     "Toutes les familles de la terre
       seront bénies en toi."

Aujourd'hui, la promesse s'accomplit.
De nouveau, des anges apparaissent en gloire
pour annoncer une nouvelle qui sera pour tout le peuple
le sujet d'une grande joie :
     "Aujourd'hui, dans la ville de David, 
       un sauveur vous est né !"

L'extraordinaire dans l'ordinaire :
des moutons broutent,
un chien dort,
Jacob rêve.
Mais les bergers de Bethléem ont les yeux bien ouverts.

Regards (2, 16, 28, 33, 36)

Un regard en arrière,
un regard en avant,
et tenir l'espérance.

Joseph regarde en arrière.

En arrière: sa fiancée enceinte et le poids
du soupçon, une naissance qui trouble le pouvoir
et un massacre d'innocents, des cris 
et des lamentations.

Mais en arrière aussi l'aventure de la foi :
un ange qui lui demande de prendre avec lui Marie
et l'enfant qu'elle a conçu, une voix qui l'avertit
du danger à éviter et lui indique la route à suivre.

Oubliant ce qui est en arrière et se tendant 
vers ce qui est en avant, Joseph prend le bâton 
d'Abraham et court vers le but.

Marie regarde en avant.

En avant : l'Egypte, l'exil, l'inconnu. 
Elle ne comprend pas tout ce qui arrive,
mais elle fait confiance : 
       "Rien n'est impossible à Dieu."
Elle regarde en avant mais elle se souvient. 
Elle a gardé tant de choses dans son cœur !

Elle se souvient peut-être de cette parole de Siméon :
       "Femme, la douleur te transpercera l'âme 
       comme une épée."
L'avenir est fait de souffrance et l'enfant qu'elle tient
est déjà en croix.  

L'espérance du monde n'est ni dans la puissance,
ni dans la richesse, ni dans la science,
mais dans la faiblesse, dans la pauvreté, 
dans l'innocence d'un enfant. Marie tient fermement
cette espérance et court vers le but. 

Quant à l'âne avec ses grandes oreilles, 
il a l'air d'écouter ce que dit Saint Paul: 
       "Ne perdons pas courage !"

Feu de braise
Traduit en italien (4) et en allemand (31)

Au bord du tombeau, je pleure : On a enlevé mon Seigneur ! Mais il a suffi d'un mot : "Marie", et j'ai reconnu mon maître.

J'aperçois un feu de braise : dessus du poisson et du pain. A ce feu, je sécherai mes larmes et je me réjouirai.

Au bord de la foi, moi Thomas, je doute : je ne vois pas mon Seigneur et mon Dieu. Mais il a suffi d'un mot : "crois", et je me suis prosterné.

J'aperçois un feu de braise : dessus du poisson et du pain. A ce feu, je brûlerai mon doute et je me réjouirai.

Au bord de la mer, moi Pierre, je pêche. Le Seigneur n'est plus là pour m'aider, mais il a suffi d'un mot : "avance", et mon filet a été comblé.

J'aperçois un feu de braise : dessus du poisson et du pain. A ce feu, j'éclairerai mon travail et je me réjouirai.

Ce fut la première fois, la deuxième fois,
la troisième fois, que Jésus se montra ressuscité. Sur le rivage de ma peine, de mon doute et de mon travail,
j'ai vu la vie, la vérité et le chemin.

J'ai aperçu un feu de braise et la Cène préparée. Par ce feu et ce repas, je me réjouirai.

  




  Dans sa main (5, 6)

Les disciples sortent
pour annoncer partout la Bonne Nouvelle. 
Le Seigneur les aide
et confirme la Parole
par les signes qui l'accompagnent. 

La main du Seigneur est avec eux : 
grand est le nombre de ceux qui croient
et se tournent vers le Seigneur.



À droite, tapisserie murale (33) du pasteur et écrivain Daniel Bourguet, exposée à la chapelle de Tierra Nueva, États-Unis.


Reste et viens avec nous (5, 6, 7, 23, 26, 33) 

Seigneur, ton visage d'inconnu est dans l'ombre de la croix
et cette ombre, par toi, devient lumière. 

Tes pieds sont encore troués, tes mains rompent encore le pain 
et la coupe déborde.

Et moi, je suis assis devant la fenêtre du monde. 
Ma droite attend ton pain et ma gauche te retient :
     - "Reste avec nous !"

Et moi, je suis déjà debout devant la porte du monde.
Ma gauche attend ton vin
et ma droite ne peut plus te retenir.
Par cette porte ouverte
je vais partir :
     - "Viens avec nous !"
 
                                                          

Pourquoi m'as-tu abandonné ? (5, 6)

Il ne sait pas ce qui lui arrive,
pourquoi tous ces malheurs sur sa vie.

Ses amis sont venus le consoler.
Paroles, paroles...
Leurs paroles ne sont que du vent.
Comment expliquer avec des mots
une profonde souffrance ?

Job reste seul avec son Dieu :
"Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'as-tu abandonné ? 
Le jour je t'appelle
et tu ne réponds pas.
La nuit je t'implore
et mon cœur ne trouve pas la paix.
Je n'ai plus que les os et la peau
et les yeux pour pleurer...
et les mains ouvertes de l'attente."

      Devant Jérusalem (6, 12, 18, 26, 27, 31)
               
     Qui est celui qui s'avance, 
     monté sur un âne modeste et pacifique ? 
     C'est le roi de paix qui entre dans sa ville. 

Un roi de paix... n'est-ce pas extraordinaire ? 
Il vaut la peine de l'acclamer et de crier : Hosanna ! 

Si les habitants de la ville restent indifférents, 
les enfants crieront.
Si les enfants se taisent, 
les arbres crieront. 
Si les arbres se taisent, 
les pierres crieront.

Mais les enfants reconnaissent celui qui vient, 
les enfants et ceux qui leur ressemblent. 
Ils agitent des branches pour faire une haie d'honneur,
ils étendent leurs vêtements pour faire un beau tapis.

Malgré l'enthousiasme des uns
et devant l'indifférence des autres, 

     Jésus se sent très seul.
     "Jérusalem qui tues les prophètes 
     et qui lapides ceux qui te sont envoyés, 
     si seulement tu comprenais en ce jour 
     ce qui peut donner la paix !"

      Marche sur la mer (6, 21, 28, 34)

Quand vient le soir, 

les disciples descendent à la mer, sans lui, 
car il est resté sur la montagne, 
seul avec son Père.
Ils montent dans une barque pour traverser la mer 
mais sans lui, la mer est immense et la nuit obscure. 
Au milieu de la traversée, un vent se lève en ouragan 
qui déchaîne la tempête.
Pour les disciples, grande est la crainte 
d'être livrés aux puissances du mal ; 
mais quel danger plus grand que celui de la mort 
qui, pire que la mer, engloutit pour toujours ? 
     "Dans leur détresse, ils crient au Seigneur 
      et il les délivre de leurs angoisses."
Celui qui refuse la royauté terrestre 
vient dans la gloire du Fils ressuscité. 
Dans la mer il se fraye un chemin, 
un sentier au-dessus de l'écume.
Voyant cet homme qui apparaît comme Dieu,
les disciples ont peur. 
Mais il leur dit son nom : 
     "Je suis c'est moi. 
      N'ayez pas peur !" 
Aussitôt la barque touche terre, 
car leur désir est comblé. 
Là, plus de cri, ni de crainte, ni de détresse : 
la mer et la mort ont disparu.

     Ascension (7, 8, 9, 17, 30)

Pourquoi ta main descend-elle si bas,
comme si tu mendiais quelque chose,
alors que tu es riche d'un bel héritage ?

Pourquoi te penches-tu vers ceux
qui sont dans l'ombre,
alors que tu t'élèves sur des marches de lumière ?


Pourquoi en allant vers le Père,
te tournes-tu encore vers les hommes,
comme si tu voulais les arracher au trou qui les attend
et les entraîner sur le chemin de ta victoire ?

Contrairement à de nombreuses autres représentations qui mettent l'accent sur le mouvement ascendant du Christ, le dessin de Lindegaard le montre tourné vers l'humanité (30). 

La venue de l'Esprit (11, 28) et traduit en allemand (31)

         Un homme nouveau (15, 22, 24A, 25, 33, 40)

Le roseau qui n'a jamais plié sous le vent d'Hérode
se plie à la volonté de celui qui veut tout accomplir.
Jean, d'abord, s'oppose :
- "C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi
et c'est toi qui viens à moi !"
Mais Jésus lui répond :
- "Accepte que nous accomplissions ainsi,
maintenant, la volonté de Dieu."
Et Jean accepte.
Ici quelque chose finit
et quelque chose commence.
La loi et les prophètes vont jusqu'à Jean,
et depuis, la bonne nouvelle est annoncée.
Ici le plus grand parmi ceux qui sont nés de femmes
et le plus petit dans le royaume de Dieu.
Ici celui qui baptise d'eau,
et celui qui baptise de feu.
En entrant dans le monde, Jésus dit :
- "Tu m'as façonné un corps.
Je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté."
Et il entre dans l'eau où se cache la mort,
dans l'eau où le poisson de Jonas avale
et rend
trois jours après.
Alors les cieux s'ouvrent.
Comme au commencement du monde,
l'Esprit descend
et plane sur les eaux ainsi qu'une colombe :
un homme nouveau est né.
"Voici mon serviteur que je soutiens,
mon fils, le roi que j'ai choisi.
Je lui donne mon Esprit
pour qu'il accomplisse mon œuvre
et donne l'Esprit à toute chair."


Ce dessin fait partie de la série de huit dessins et textes de La geste de Jean-Baptiste. Ils furent d'abord publiés en 1983 (31). Depuis, LIndegaard retravailla les textes, qui prirent leur forme définitive dans La Bible des contrastes.

Bourguet, qui a reproduit ce dessin en tapisserie murale (25), signale la marque des clous dans les mains de Jésus (22), préfigurant sa mort au moment même de son baptême. 

Il est également intéressant de noter dans le texte et le dessin la présence du poisson de Jonas, autre symbole de la mort et  résurrection de Jésus, en référence au 'signe de Jonas' évoqué par Jésus dans Matthieu 12, 38-41.

  Marcheurs d'espérance (15A, 19, 24, 28A, 37) et traduit en allemand (31)

Ils sont quatre, un à chaque coin du lit,                       
ensemble à cause de celui qui ne peut marcher.           
Quatre pour tenir le coup devant l'écueil,                       
quatre pour chercher le meilleur chemin,                       
quatre pour une prière,                                           
horizontale comme les barres de la civière,                       
mais bientôt verticale quand,                                                   
à travers le trou creusé dans la terrasse,                              
ils descendront leur ami vers celui qui peut le guérir 

Ne pourrait-on pas voir dans ces porteurs                   
l'église de Rome, l'église orthodoxe et l'église de la Réforme
portant au Christ notre monde malade                                 
et paralysé par toutes sortes d'angoisses ? 

Mais les grandes familles chrétiennes ne sont que trois ! 
Que représente donc le quatrième porteur ?                         
Il représente tous ceux qui, sans appartenir à une église,   
ne peuvent supporter de laisser le monde dans son état.

Ensemble ils retroussent leurs manches,             
arrachent le monde aux ténèbres du tombeau                
pour le porter à la lumière de la vie. 

Le Christ ne figure pas dans ce dessin,                             
mais toutes les lignes convergent vers lui.                       
C'est dans sa lumière que les quatre marcheurs s'avancent, d'un même pas.                             
                        

                     Crucifixion (3, 6A, 17A)
Enfant, il avait dit à sa mère :
- Il faut que je m'occupe des affaires de mon Père.
Il s'en est bien occupé : il a parlé, guéri, donné, pardonné... et le voici
cloué sur une croix. Tout est accompli.
Tout... ou presque, car la mère va être privée d'un fils. Elle est là, pauvre femme agenouillée, sans visage, sans parole et sans nom : jusqu'où l'épée de la douleur s'enfoncera-t-elle dans l'âme ?
Comme les autres disciples, le disciple préféré s'est enfui devant le
danger. Mais il est revenu. Son seul mérite est d'être là, près de la croix.
Jésus incline la tête :
- Femme, voici ton fils.
Ensuite il dit au disciple :
- Voici ta mère.
Ceux qui n'étaient pas une famille par le sang le deviennent par ces
paroles. Telle une mère, elle adopte le disciple. Tel un fils, il accueille la
femme. Il l'accueille chez lui, non pour le gîte et le couvert qu'elle
trouverait chez d'autres, mais pour vivre d'une même Parole.
Confession - prémices d'une grande moisson parmi les païens. Ce soldat pourra aller aussi chez le disciple. Il y trouvera un frère, une mère, des frères et des sœurs, une nouvelle famille.
Parfois on subit les liens du sang. Mais les liens de l'Esprit on les vit
joyeusement comme on recevrait un cadeau.
Par le hasard du métier, un soldat romain est présent. Il voit comment
jésus est mort et dit :
- Vraiment cet homme était le Fils de Dieu.

       Versé d'avance (28, 31)

                Comment le recevoir ? (38)

Il est venu chez moi, il est entré dans ma maison !

Pour lui, j'ai apporté le fauteuil le plus beau.
Je suis allée chercher l'eau fraîche au puits pour le désaltérer.
J'ai lavé ses pieds maculés de poussière.
J'ai pétri trois mesures de farine pour faire des galettes.
J'ai trié des lentilles pour un régal de veau.
J'ai mélangé du miel, des figues et du caillé pour un dessert choisi.

Je me disais : arriverai-je au bout ?
Que de choses à penser et que de choses à faire ...
J'ai regardé ma sœur Marie. Que faisait-elle ? Rien.
Elle se tenait près de lui, à ses pieds, silencieuse, avide d'écouter.
Alors, n'y tenant plus, j'ai accusé :
« Seigneur, tu ne te soucies pas
que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m'aider ».

Mais le Seigneur m'a répondu : « Marthe, Marthe, tu t'agites, tu te troubles pour bien des choses. Il en faut moins. »

Puis, levant un doigt, il m'a dit paisiblement : « Une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera pas ôtée. »

Quelle est donc cette part, la meilleure, celle que personne n'enlève ? …

Pilate et la vérité (6, 39)

Références des reproductions - de la plus récente à la plus ancienne, avec le contexte indiqué en gras : prédication, bulletin paroissial, notice, animation biblique, cours de catéchisme, livre, blog, tapisserie murale, etc. Cliquez sur les éléments soulignés pour accéder aux reproductions.

(1) Annonce : Ville d'Aniche (Nord), « Une affaire de famille », Associations musicales : Alléluia
(2) Modèle de veillées d'Avent - Italie : Commission de Culte et de Liturgie des Églises Baptiste, Méthodiste et Vaudoise, Rome,   « Un percorso d'Avvento con i disegni e le meditazioni di Henri Lindegaard », Parole e gesti per dire Dio - spunti per il rinnovamento liturgico, n. 10, novembre 2024, p. 22-29 : Troublée par la parole - Une ligne qui s'incline - Ces choses qui ne sont pas - Un ange leur apparut - Il suffit d'une étoile - Pour la mort ou pour la joie - Regards (Traduction et adaptation de Luca Maria Negro)

(3) Articles de blog - États-Unis : Rebecca Mitchell, DWELLING in the Word, n. 3843, 31 janvier 2024 : Le doigt levé - n. 3092, 23 février 2021 : Crucifixion - n. 2770, 29 novembre 2019 : L'aveugle de naissance - n. 2658, 10 juillet 2019 : Avec préméditation - n. 1969, 17 novembre 2016 : Devant la liberté de Dieu - n. 1967, 15 novembre 2016 : Dans le ventre du poisson - n. 1966, 14 novembre 2016 : Par-dessus bord
(4) Bulletin paroissial - Italie : Église Vaudoise de Rome, Notizie dalla Chiesa Valdese di piazza Cavour, Rome, (dessins et textes - traduits par Marco Fornerone), décembre 2023, p. 1-2 : Une ligne qui s'incline - avril 2021, p. 1-2 : Feu de braise 
(5) Recueils : Claude Caux-Berthoud (dessins) A. Prier le temps d'une rencontre, Éditions Olivétan, 2022 - p. 10 : Brève rencontre - p. 20 : Celui qui vient - p. 34 : Tombé à terre - p. 48 : Dans sa main - p. 64 : Jérusalem la neuve
B. Prier le temps d'une offrande, Éditions Olivétan, 2016, couverture : Pour devenir moisson - p. 8 : Comme deux coupes vides - p. 16 : À l'ombre de la grâce - p. 28 : La conversion - p. 38 : Pourquoi m'as-tu abandonné ? - p. 50 : Reste et viens avec nous -        p. 64 : Semblables et différents
C. Prier le temps d'une pause, Éditions Olivétan, 2006, couverture et en tapisserie murale par Daniel Bourguet, p. 34 : Alléluia
(6) Prédications, annonces, ressource numérique : Église Réformée Évangélique d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), 11 juillet 2021 : À l'œuvre - 17 mai 2020 (dessin) et 26 mars 2016 (texte) : Marche sur la mer - 5 mai 2019 : Le troisième homme, Reste et viens avec nous 16 avril 2019 : Dernier repas - 11 avril 2019 (dessin) et 19 mars 2016 (texte) : Devant Jérusalem 11 avril 2019 : Mis au tombeau 6 janvier 2019 : Il suffit d'une étoile - 18 septembre 2017 : L'œil - 29 mars 2017 : Lazare, Aux noces de Cana, Des pains et des poissons pour tous, Sur parole - 16 mars 2017 : La conversion, Dans le ventre du poisson, L'aveugle de naissance, Dans la tempête, Va, Le doigt levé, À l'ombre de la grâce, À Ninive - 21 mars 2016 : Dans sa main (dessin et texte) 20 mars 2016 : Le festin (dessin et texte) - 19 mars 2016 : Pourquoi m'as-tu abandonné ? (dessin et texte) - 11 mars 2016 : La tête de Jean-Baptiste, Un doigt qui indique toujours (dessin et texte) - 2 mars 2016 : Pilate et la vérité, Le prince de la paix
(6A) Publication hebdomadaire : La Boussole, Fédération de l'Entraide Protestante, 9 juillet 2021 (dessins) : La conversion - 2 avril 2021 : Crucifixion
(7) PrédicationsÉglise Protestante Unie à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), 25 avril 2021 et 3 mai 2020 : Le troisième homme (dessin) et Reste et viens avec nous (dessin et texte) - 3 janvier 2021 : Il suffit d'une étoile, Pour la mort ou pour la joie - 24 mai 2020 : Ascension (dessin)
(8) Programme de culte : Consistoire de Dettwiller (Bas-Rhin), 21 mai 2020 : Ascension (dessin et texte)
(9) Culte« Il est toujours là ! », Église Protestante Luneray et Dieppe (Seine-Maritime), 13 mai 2021 14:22–15:03 et 43:21–45:08 : Ascension
(10) Méditation du jour de Noël :
Communion Béthanie, 24 décembre 2019 : Une ligne qui s'incline (dessin) 

(11) Prédication : Église Protestante Unie des
Îles de Saintonge (Charente-Maritime), 20 mai 2018 : La venue de l'Esprit (dessin et texte)  
(12) Prédication : Grand Temple, Lyon, 25 mars 2018 : Devant Jérusalem (dessin)  
(13) C
alendrier de l'Avent
Paroisse de Sélestat (Bas-Rhin), décembre 2017 : Une ligne qui s'incline (dessin et texte) 
(14) Bulletin paroissial - Italie : Église Vaudoise de Florence,
Diaspora Evangelica, n. 1-2, Anno L, janvier - février 2017 : Une ligne qui s'incline (texte en traduction italienne) - L'oeil (dessin) 
(15) Recueil : Daniel Bourguet, Sur les bords du Jourdain, Éditions Olivétan, 2016, couverture
: Un homme nouveau (dessin)
(15A) Animation biblique : Frédéric Gangloff, Union des Églises Protestantes d'Alsace et de Lorraine, 2016 : Marcheurs d'espérance
(16) Article de blog - États-Unis : Bob Ekblad, « Stepping into protective husbandry and midwifery: following Joseph's lead », Bob & Gracie Ekblad, 31 décembre 2015 : Regards
(17) Bulletin paroissial : Église Protestante Unie de France, Royan et Saintonge Océan (Charente-Maritime), 14 mai 2015 : Ascension (dessin et texte)
(17A) Bulletin paroissial : Église Protestante Unie de Lyon Rive Gauche, Portes Ouvertes, n. 45, avril 2015 : Crucifixion (dessin et texte)
(18) Article de blog - États-Unis : Paul Neeley, « Palm Sunday in Global Arts (set 2) », Global Christian Worship, 28 mars 2015 : Devant Jérusalem (dessin) 
(19) Bulletin paroissial : 
Église Protestante Unie de Grenoble, ÉCHOS, n. 132, mars 2015, p. 13 : Marcheurs d'espérance (dessin) 
(20) Message de veillée de Noël - Suisse :
Lucien Boder, « Message temps de Noel 2014 », Églises Réformées Berne-Jura-Soleure, 2014 (dessins) : Troublée par la parole - Il suffit d'une étoile 
(21) Bulletin paroissial : Paroisse Saint-Matthieu et Port-du-Rhin (Strasbourg), Le Lien, n. 208, septembre - novembre 2014 : Marche sur la mer (dessin)
(22)
Article de blog - Suisse : Chantal et Martin Hoegger, « Les Abeillères : Daniel Bourguet et "l'humble beauté de Dieu" » Blog Consol'Artes, 10 septembre 2013 : Un homme nouveau
(23) Bulletin paroissial : Paroisse Protestante de Illkirch (Bas-Rhin), Le lien, n. 108, mars-avril-mai 2013, p.6 : Reste et viens avec nous (dessin)
(24) Bulletin paroissial : Église Protestante Unie Lyon Sud-Ouest, Sarra-Info, janvier 2013, p. 7 : Marcheurs d'espérance (dessin et texte)
(24A) Livre – Canada : Gina Caron, Gaston Bernard et Carole Mills, Carole, Tête-à-tête : éthique et culture religieuse : 2e cycle du secondaire, 3e année, Éditions Grand Duc, 2010, p. 175 : Un homme nouveau (dessin)
(25) Activité catéchétique - Belgique : Église Catholique à Bruxelles, Cathoutils.be (portail d'outils bibliques), 28 février 2010 : Vautours et sacrifice (et texte) - 29 mars 2009 : Le grain de blé - 13 janvier 2008 : Un homme nouveau (et texte)
(25A) Journal paroissial : Ensemble, Église Réformée de Rennes, n.168, septembre-octobre-novembre 2009, p. 1 : Comme on salue la clarté du matin – p.5 : L'onction de David – p. 7 : Alléluia
(26)
Articles de blog – Russie : Tapir, Santé et agriculture, « Êtes-vous avec l'Empire ou avec Dieu ? », 13 avril 2009 : Devant Jerusalem - « Rencontre sur le chemin d'Emmaüs », 3 juin 2008 : Le troisième homme - Reste et viens avec moi
(27) Programme de service de culte - États-Unis : Chapelle de l'Université Duke (Caroline du Nord), 1 avril 2007 : Devant Jerusalem (dessin)
(28) Ouvrages catéchétiques : Antoine Nouis (dessins et textes) - Les cahiers du Caté, Tome 1, Éditions Olivétan, 2005, p.76 : Les deux pouvoirs - p. 83 : Regards - p. 98 : La venue de l'Esprit - Le livret du catéchète, Tome 3, Éditions Olivétan, 2004, p. 129 : Versé d'avance - p. 113 : Une voix dans le désert - Les cahiers du Caté, Tome 2, Réveil Publications, 2003, p. 12 : La Création [activité reproduite à l'occasion du Culte familial à Luneray (Seine-Maritime) du 13 janvier 2008] - p. 86 : Marche sur la mer - p. 107 : Le prince de la paix
(28A) Bulletin paroissial : Église Réformée d'Alsace et de Lorraine, Partage Présence, n. 152, février-mars 2005, p. 2 : Marcheurs d'espérance (dessin et texte)
(29) Activité pour enfants : invitant à découper les 11 dessins de la série sur Jonas par Lindegaard et à les remettre dans l'ordre - Sophie Zentz-Amédro, Jonas, Société d'Édition et de Diffusion du Service Catéchétique du Conseil Permanent Luthéro-Réformé, 2002, p. 41-43 : Va - À Ninive - La fuite - Dans la tempête - Le dormeur - Par-dessus bord - Dans le ventre du poisson - La conversion - Le doigt levé - À l'ombre de la grâce - Devant la liberté de Dieu
(30) Ouvrages d'art biblique pour enfants : Hélénette Goulon, Michèle Mélières et Sophie Zentz-Amédro, Regards d'artistes : des peintres, sculpteurs ... interprètent la Bible et les fêtes chrétiennes, p. 80 et Regards d'artistes : de Pâques... à Pentecôte, Société d'Édition et de Diffusion du Service Catéchétique du Conseil Permanent Luthéro-Réformé, 2001 : Ascension (dessin et texte)
(31) Ouvrage de théologie pratique - Allemagne : Hanne Holch et al., Die « Biblischen Kontraste » von Henri Lindegaard in der Gemeindearbeit, Éditions La Colombe, 1998 (dessins et textes en traduction allemande) - couverture et p. 15 :
Pour devenir moisson - p. 4 : La création - p. 8 : Le prince de la paix - p. 11 : Seul - p. 13 : Tombé à terre (et texte) -  p. 14 : Dans la violence - p. 17-18 : Marcheurs d'espérance (et texte) - p. 19 : Versé d'avance - p. 21 : Devant Jérusalem - p. 25 : Feu de braise (et texte) - p. 29 : La venue de l'Esprit (et texte) - p. 35 : La bonne place
(32) Henri Lindegaard, Foi et Vie, Vol. 96 n. 3, Juillet 1997, p.52
Alléluia (dessin et texte)
(33) Tapisseries murales :
Daniel Bourguet - sélection - Communauté de Pomeyrol, Saint-Étienne-du-Grès (Bouches-du-Rhône) Comme de l'argile, Comme deux coupes vides - Tierra Nueva, Burlington (Washington), États-Unis : Reste et viens avec nous, Regards - Communauté Chrétienne du Libre Évangile, Braine-l'Alleud, Belgique : Dernier repas - Monastère des Abeillères, Saint-Jean-du-Gard (Gard) : Un homme nouveau, Le prince de la paix, Il est ressuscité !,Tombé à terre, illustration du Psaume 131, Temple de Mialet (Gard) : Il est ressuscité ! - Temple de Saint Jean du Gard : Alléluia
(34) Bulletin paroissial : Temple Neuf (Strasbourg), « Une exposition de dessins du peintre et pasteur Henri Lindegaard », Nouvelles du Temple Neuf, n. 110, mai 1995, p.12 : Marche sur la mer (dessin)
(35) Bulletin paroissial : Église Réformée de Die et du Bas-Diois (Drôme), Le Nouveau Lien, n. 144, décembre 1994 - janvier  1995 : Un ange leur apparut
(36) Hebdomadaire : Armée du Salut, En Avant ! n. 5638, décembre 11-24, 1994 (dessins et textes),
p.3 : Troublée par la parole - p.5 : Un ange leur apparut - p.9 : Regards
(37) Interview : Henri Lindegaard en dialogue avec Jean-Louis Decker, « Les cendres d'un grand feu... », Almanach évangélique luthérien, 1991,
p. 90-91 : Marcheurs d'espérance (dessin et texte) - p. 93 : Un ange leur apparut (dessin)
(38) Service de formation biblique : Théovie, « Culture - Marthe et Marie » : Comment le recevoir
(39) Hebdomadaire protestant : Henri Lindegaard, Le Christianisme au XXe siècle13 février 1984 : Pilate et la vérité (dessin et texte)
(40) Hebdomadaire protestant :
Henri Lindegaard, « Jean le Précurseur », Le Christianisme au XXe siècle, novembre-décembre 1983 : Promis à Zacharie (devenu Une parole qui rend muet) - Sa mère accueille la mère du messie (devenu Comme on salue la clarté du matin) - Au désert (devenu Une voix dans le désert) - Jean baptise Jésus (devenu Un homme nouveau) - Jean en prison (devenu Une réponse en forme de couronne) - Le martyr (devenu La tête de Jean-Baptiste) - Enseveli (devenu Un doigt qui indique toujours) - Mission accomplie (devenu Ceux qui boudent et ceux qui jouent)

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 Contact : Amis.Henri.Lindegaard@gmail.com  

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